Auteure néo-zélandaise et francophile, j'ai habité pendant de nombreuses années en France. Mes liens avec la France m'ont apporté de l’amour, le bonheur et plus particulièrement l’inspiration pour mon premier roman Les Alignements, une histoire d’amour qui se passe en Bretagne. La trame, tissée à partir des thèmes de l’isolement, de l’acceptation et de la famille, se déroule dans le cadre du site mégalithique mystérieux de Carnac. Quand je ne suis pas à mon écriture ou à la lecture, je lis ou cuisine, plus particulièrement des crêpes.
Parcours d’écriture
Adolescente, je lisais énormément de poésie. C’est donc tout naturellement que j’ai commencé à en écrire. Puis je me suis essayée aux nouvelles. C’est à cette époque que j’ai reçu ma toute première lettre de refus de la revue The Listener qui me remerciait gentiment de leur avoir fait connaître ma poésie : « Nous regrettons qu’elle ne soit pas à la hauteur de la publication mais elle est prometteuse. Continuez d’écrire. »
C’était un bon conseil. J’ai donc persévéré. Malheureusement, ces essais ont été mis de côté pendant de nombreuses années, du fait d’une autre obligation : la prise de notes et les dissertations. J’étudiais alors le français à l’université, d’abord en Nouvelle-Zélande, puis en France. Je me suis consacrée alors aux études de Lettres Modernes pour obtenir une Licence et une Maîtrise. Après onze années passées en France, je suis revenue dans mon pays natal, accompagnée de mon mari français ! Ce fut une période de réacclimatation pour moi et je me suis remise à l’écriture littéraire, me permettant ainsi de garder un certain équilibre. Quand je me suis inscrite à un cours du soir d’écriture à l’université locale, j’eus alors le sentiment de revenir au point de départ. J’ai fini par devenir journaliste indépendante. La prochaine étape fut d’écrire mon premier roman Les Alignements.
C’était un bon conseil. J’ai donc persévéré. Malheureusement, ces essais ont été mis de côté pendant de nombreuses années, du fait d’une autre obligation : la prise de notes et les dissertations. J’étudiais alors le français à l’université, d’abord en Nouvelle-Zélande, puis en France. Je me suis consacrée alors aux études de Lettres Modernes pour obtenir une Licence et une Maîtrise. Après onze années passées en France, je suis revenue dans mon pays natal, accompagnée de mon mari français ! Ce fut une période de réacclimatation pour moi et je me suis remise à l’écriture littéraire, me permettant ainsi de garder un certain équilibre. Quand je me suis inscrite à un cours du soir d’écriture à l’université locale, j’eus alors le sentiment de revenir au point de départ. J’ai fini par devenir journaliste indépendante. La prochaine étape fut d’écrire mon premier roman Les Alignements.
Les Alignements
J’ai entrepris d’écrire une histoire d’amour dans laquelle il y aurait d’autres idées que celle qui est de trouver l’amour. Je voulais aussi écrire sur un personnage féminin qui était timide et qui se sentait seul. Ce genre de personnage n’irait pas dans les bars ou les boîtes de nuit. Il ne trouverait alors pas son âme sœur dans ce genre d’endroit mais dans un autre type de situation ; une situation inattendue, comme cela se passe dans la vraie vie pour beaucoup d’entre nous. À ce moment-là, je n’avais aucune idée que ce serait un sachet de cendres qui mènerait mon héroïne à la rencontre de son amour.
Un jour, en lisant le journal local, je suis tombée sur un article qui parlait d’une famille américaine qui avait partagé les cendres de leur mère défunte en plusieurs petits sachets et qui les avait envoyés par la poste dans toutes les capitales du monde. Cette femme décédée avait toujours voulu faire le tour du monde, à plusieurs reprises. A chaque fois qu’elle entreprenait ce voyage, des problèmes de santé l’en empêchaient. C’est à sa mort que sa famille eut l’idée d’envoyer ses cendres aux quatre coins du monde pour réaliser son rêve à titre posthume. Et la famille fut surprise et encouragée en reçevant de nombreuses lettres dans lesquelles les correspondants détaillaient l’endroit où ils avaient dispersé les cendres. Ce fait divers dans le journal me parla. À partir de là, l’idée des cendres s’est développée jusqu’à devenir une partie centrale des histoires d’Isabeau et de Joseph.
Pendant tout ce processus, une chose était sûre : je voulais situer mon histoire à Carnac et le site mégalithique y jouerait un rôle majeur. Mais ce n’est pas uniquement Carnac qui figure dans le roman. Les Alignements est une lettre d’amour à la France et aux lieux dans lesquels je sens une connection forte. Écrire ce roman était une façon pour moi de contrer la nostalgie pour mon pays d’adoption, sa culture, les amis et ma famille de là-bas.
Un jour, en lisant le journal local, je suis tombée sur un article qui parlait d’une famille américaine qui avait partagé les cendres de leur mère défunte en plusieurs petits sachets et qui les avait envoyés par la poste dans toutes les capitales du monde. Cette femme décédée avait toujours voulu faire le tour du monde, à plusieurs reprises. A chaque fois qu’elle entreprenait ce voyage, des problèmes de santé l’en empêchaient. C’est à sa mort que sa famille eut l’idée d’envoyer ses cendres aux quatre coins du monde pour réaliser son rêve à titre posthume. Et la famille fut surprise et encouragée en reçevant de nombreuses lettres dans lesquelles les correspondants détaillaient l’endroit où ils avaient dispersé les cendres. Ce fait divers dans le journal me parla. À partir de là, l’idée des cendres s’est développée jusqu’à devenir une partie centrale des histoires d’Isabeau et de Joseph.
Pendant tout ce processus, une chose était sûre : je voulais situer mon histoire à Carnac et le site mégalithique y jouerait un rôle majeur. Mais ce n’est pas uniquement Carnac qui figure dans le roman. Les Alignements est une lettre d’amour à la France et aux lieux dans lesquels je sens une connection forte. Écrire ce roman était une façon pour moi de contrer la nostalgie pour mon pays d’adoption, sa culture, les amis et ma famille de là-bas.